Sébastien Lapaque
Il fait ses débuts au journal Aspects de la France. Secrétaire général de l'Action française lycéenne en 1991, il participe activement à la vie du mouvement monarchiste. De par son admiration et ses travaux sur l'écrivain et essayiste français Georges Bernanos, il conçoit très vite une pensée politique en marge de celle du mouvement maurrassien, s'éloignant notamment de ses conceptions pétainistes et droitières.Etudes d'histoire et de philosophie à l'Université Paris IV-Sorbonne.Publié un premier essai, Georges Bernanos encore une fois (L'âge d'Homme, réédition Babel/Actes Sud, 2002) et un premier roman, Les Barricades mystérieuses (Actes Sud) en 1998. Ces deux livres dévoilent ses goûts pour la théologie, les promenades et la manière noire.Entre au Figaro littéraire, fait paraître un deuxième roman (Les idées heureuses, Actes Sud, 1999, prix François Mauriac de l’Académie française) et des anthologies littéraires (Triomphe de Dionysos, Actes Sud/Babel, 1999, J’ai vu passer dans mon rêve, Librio, 2002).Au printemps 2002, il reçoit la bourse Goncourt de la nouvelle pour son recueil Mythologie française (Actes Sud). Une suite de voyages au Brésil fournit la matière de Sous le soleil de l’exil (Grasset, 2003), une enquête approfondie sur le séjour de Georges Bernanos sous le Tropique brésilien durant la Seconde Guerre mondiale, et le prétexte d’un florilège littéraire : Le Goût de Rio de Janeiro (Mercure de France, 2004). En avril 2004, il fait paraître Chez Marcel Lapierre(Stock, collection « Écrivins »).En novembre 2004, le prix James-Hennessy, décerné chaque année à un critique littéraire, lui est remis à l’occasion du Festival des littératures européennes de Cognac. Il publie ensuite un carnet de voyage en Amazonie intitulé Court voyage équinoxial (Sabine Wespieser, 2005), le Petit Lapaque des vins de copains (Actes Sud, 2006), Room Service (Actes Sud, 2007) et Des Tripes et des Lettres (Editions de l'Epure, 2007) avec son ami le cuisinier béarnais Yves Camdeborde dont il a préfacé le livre Gourmandises & Régalades (Robert Laffont, 2003).En mai 2008, son pamphlet intitulé Il faut qu'il parte dénonce le sarkozysme comme le triomphe de «beaufs obsédés par les indices boursiers» (cf Wikipedia).